Drummondville et Victoriaville, éternelles rivales qui se disputent notamment l’invention de la poutine, ont décidé d’enterrer la hache de guerre le temps d’une campagne d’impact qui a beaucoup fait jaser et qui visait à recruter des citoyens et des employés pour leur région. Remplie d’ironie et de douces pointes à l’endroit des automobilistes pris dans le trafic montréalais, la campagne a suscité beaucoup de réactions à travers le Québec. 

Pour stimuler l’adhésion des adultes qui jouent un rôle significatif auprès des jeunes, nous avons créé une campagne nationale rassembleuse et fédératrice qui rappelait qu’il n’y a pas de geste futile dans le cheminement scolaire d’un jeune. Parce qu’après tout, quand ils sont bien entourés, tous les jeunes peuvent persévérer.

L’Association professionnelle des notaires du Québec (APNQ) voulait redorer le blason de la profession notariale auprès de ses membres et informer la population des nombreuses compétences d’un notaire, qui vont bien au-delà de la succession et des titres de propriété. C’est ainsi qu’est née la campagne « Votre notaire en fait beaucoup plus que vous ne le pensez ! ». Mettant en vedette des amis qui jouent au « nom sur le front », la campagne a connu un vif succès tant auprès des Québécois.es que des notaires partout dans la province.

Vélo Québec voulait augmenter le nombre d’étudiants qui se rendent à vélo sur les différents campus universitaires et collégiaux un peu partout au Québec. C’est en soulignant les désagréments des autres modes de transport que nous y sommes parvenus en demandant directement aux automobilistes ce que ça prendrait pour qu’ils troquent la voiture pour le vélo.

Dans cette campagne audacieuse, c’est avec ironie et irrévérence que nous avons souligné à gros traits les contradictions qui poussent les consommateurs à s’acheter un gros VUS. En les faisant rire de ces incongruités, nous avons réussi à les faire réfléchir et à aider Équiterre dans sa mission.

À l’aide d’expressions toutes québécoises, Upperkut, l’OQLF et la FTQ ont réussi à prouver que c’était bien mieux d’utiliser le français au travail, et ce, sans tomber dans la moralisation. Parce qu’on va se le dire, « j’en ai plein mon casque du trafic », c’est beaucoup plus drôle et efficace que « my helmet is full of traffic » ! Cette campagne à grand déploiement a fait beaucoup de vagues dans un contexte politique où le français était littéralement sur toutes les lèvres.

L’OQLF et Upperkut ont uni leurs forces afin de mieux comprendre les freins à la promotion de la langue française dans les milieux de travail où la génération des 18-25 ans est particulièrement présente.