Sylvie Boivin, directrice générale du CPSM, partage l’urgence de cette initiative : « On discute beaucoup plus ouvertement de santé mentale dans les débats publics depuis quelques années. C’est évidemment une bonne chose, mais on doit rappeler que la pandémie et l’isolement ont fait des ravages, tout particulièrement chez les jeunes. Il était donc primordial pour nous de prendre part à cette grande discussion en rappelant qu’il existe des ressources expertes et bienveillantes pour aider celles et ceux qui traversent des périodes difficiles : la ligne d’intervention téléphonique et l’outil de clavardage du Centre de prévention du suicide de Montréal .»
Nous avons observé que les jeunes de 10 à 14 ans et de 18 à 35 ans sont particulièrement touchés par les enjeux de santé mentale. Notre campagne vise donc à briser les stigmates autour de ces sujets et à encourager la communication ouverte.
Notre approche se concentre sur l’attraction de l’attention du public tout en abordant la sensibilité de cette question délicate. Nous voyons cette campagne comme une invitation à la réflexion, à l’empathie et à la discussion, soulignant l’importance vitale de la prévention du suicide.
L’appel à l’action de notre campagne repose sur l’importance de la parole et de l’écoute. Nous croyons fermement qu’en parler, c’est déjà agir. Les visuels de la campagne situent les ressources du CPSM là où elles sont le plus accessibles : sur un téléphone intelligent, donnant accès à la ligne d’intervention téléphonique et à l’outil de clavardage.
Cette campagne est visible dans toute la ville de Montréal, y compris en affichage sauvage et dans les transports en commun, ainsi que sur le Web et les médias sociaux. Nous visons ainsi à toucher un public diversifié et à stimuler les conversations sur la santé mentale pour encourager une société où le dialogue sur la santé mentale est ouvert, sans jugement et empreint de respect.
Pour en savoir plus à propos du CPSM ou pour accéder à ses ressources, visitez son site web.