La FIQ dit non aux heures supplémentaires obligatoires.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec lance une campagne choc pour dire NON au temps supplémentaire obligatoire (TSO). En effet, la FIQ a fait appel à l’agence Upperkut pour interpeller les élus et la population sur l’urgence d’agir pour mettre fin au temps supplémentaire obligatoire. Ces méthodes ont des impacts négatifs sur les infirmières, qui manquent de temps pour s’occuper de leurs enfants, et sur la population.

C’est un message choc, direct et sans compromis qui est illustré dans un spot vidéo qui a été très largement partagé sur les médias sociaux. En effet, le spot intitulé «Le TSO, faut changer ça. Ensemble.» a été vue près de 750 000 fois et partagé près de 9 000 fois sur Facebook. Pour mousser sa diffusion encore davantage, de l’espace publicitaire a été réservé sur Facebook et sur le site web de Radio-Canada. Qui plus est, la publicité a été diffusée en exclusivité à l’émission de Mario Dumont, sur LCN, à heure de grande écoute, ce qui a sans aucun doute contribué à son rayonnement.

Cette campagne n’a pas fini de faire parler d’elle puisque cette semaine, la FIQ lance un volet d’affichage publicitaire destiné aux parlementaires de la ville de Québec. «À l’aube de la saison estivale, les professionnelles en soins veulent rappeler aux parlementaires que l’abolition des heures supplémentaires obligatoires demeure une priorité pour elles et qu’il doit en être de même pour l’ensemble du gouvernement, indique Nancy Bédard, présidente de la FIQ. Par le fait même, elles rappellent à ces mêmes parlementaires qu’ils ont adopté à l’unanimité, en avril dernier, une motion demandant l’abolition totale de cette forme de gestion inacceptable dans le réseau de la santé. Deux mois ont passé depuis la journée sans TSO et nous mettons en garde le gouvernement contre toute forme de relâchement quant aux efforts pour mettre fin à ce fléau.» (citation tirée du communiqué émis par la FIQ le 27 mai).