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Des tablettes de chocolat pour financer l’école publique?

Est-ce qu’on en est rendu là? C’est la question que pose la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) dans le cadre de sa toute nouvelle campagne visant à sensibiliser à la nécessité d’un réel investissement dans les écoles publiques.

Avec cette campagne signée Upperkut, la FAE choisit l’ironie pour dénoncer le sous-financement chronique des écoles publiques par le gouvernement, qui nuit à l’avenir de nos enfants.

Dans un spot télé, une mère, qui fait du porte à porte avec son enfant, explique à un homme que les tablettes de chocolat «Édu-choco» vendues serviront à financer réparations, entretien, services, soutien, et tout ce dont le gouvernement Couillard prive l’école publique au profit de l’école privée.

«Tout le monde a déjà été sollicité pour financer une activité parascolaire.», relate Serge Leathead, président de l’agence Upperkut. «Or, cette analogie permet de démontrer l’absurdité de la situation vécue par notre système d’éducation et par nos élèves, qui en sont les premières victimes.»

La campagne sera diffusée à la télé et sur le web, ainsi qu’en outils de mobilisation sur le terrain.

Pour visionner la vidéo, cliquez ici.

À PROPOS DE LA FAE

La Fédération autonome de l’enseignement regroupe huit syndicats qui représentent quelque 34 000 enseignantes et enseignants du Québec du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes.