LE SEXE DANS LA PUB

DieselAD

La marque italienne DIESEL lance une nouvelle campagne pour promouvoir leur ligne de sous-vêtements. Des images provocatrices, à caractère sexuel, font l’objet de cette campagne qui rejoint étroitement le look American Apparel : Ados trash et nudité cheap. Si le sexe dans les pubs aide à vendre, la frontière entre pornographie et sex appeal s’amincit d’année en année.

En 2005 une étude démontrait que des filles representées de manière sexy influencent la vente de produit chez 48% les hommes, contre seulement 8% chez les femmes dont l’intention d’achat se trouve considérablement réduit. Toutefois, la mémorisation des annonces à caractère sexuel est reste moins bonne que celles traditionnelles, ceci  autant chez les femmes que chez les hommes. L’usage de l’image sexuelle dans la publicité a été critiqué et controversé sur plusieurs aspects, mais aujourd’hui les arguments se compliquent.

L’image de la femme sexy (cheesecake) est utilisée depuis le début de la publicité, mais depuis quelques années il en est autant pour l’image de l’homme sexy (beefcake). Les hommes sont aussi dénudés que les femmes et de plus en plus jeune sans écarter les mouvements « androgyne » et « homo-érotique » dont Calvin Klein a été le premier à exploiter.

Cette nouvelle campagne de DIESEL soulève bien des questions, notamment la nature des messages véhiculés aux jeunes consommateurs ainsi que leurs influences sur notre société et son avenir. La célébration du sexe, de la drogue et de l’alcool dans les annonces qui ciblent une jeune audience en quête d’identité, devrait être interdite ou du moins sévèrement régularisée car elle est de nature immorale. Il y a eu de fortes réactions à l’égard de cette campagne et celle de American Apparel, principalement la colère chez les femmes et les parents.

En conclusion, aucune orginalité et tout simplement de mauvais goût.